Les outils

pour relocaliser ses achats

L’Indice breton de l’achat local a été développé dans le cadre du plan d’action en faveur de la relocalisation en Bretagne, en lien avec la Charte « Je (re)localise mes achats en Bretagne ».

Cet outil simple permet aux entreprises et autres structures de connaître la part de leurs fournisseurs locaux dans l’ensemble de leurs achats, en faisant le calcul des achats effectués en Bretagne, en France, en Europe et dans le reste du monde. Il permet ainsi d’identifier de possibles marges de progrès et les actions à mettre en œuvre, puis d’effectuer un suivi de la mise en place d’une démarche en faveur de l’achat local. Il permet également de mobiliser et motiver les équipes car il permet de calculer facilement et de valoriser simplement les retombées des actions engagées.

C’est donc un moyen pour valoriser son engagement territorial, les gains environnementaux, notamment en termes de CO2, engendrés par la localisation de ses fournisseurs, dans le cadre de sa démarche RSE ou de celles de ses clients.
Il se base sur un outil développé et déployé dans le cadre de la Charte Industriel Engagé pour mon territoire de l’UIMM à destination des entreprises du secteur de la métallurgie, pour lesquelles il reste la référence.

Comment calculer l’Indice breton de l’achat local ?

1/ En partant de vos données fournisseurs, identifier par le code postal l’origine géographique de vos achats.

2/ Puis, calculer le montant de vos achats en fonction des 4 zones Bretagne, France, Europe, international hors UE.

3/ Enfin, saisir la répartition de vos achats dans le logo mis à disposition ci-dessous :

• Bretagne
• Total France (y compris Bretagne)
• Total Europe (y compris France)

Le TCO (total cost of ownership ou coût total de possession) est une méthode globale de calcul des coûts, également appelée coûts complets. Elle prend en compte, dans la mesure du possible, les éléments suivants :

• Prix d’achat
• Coûts induits (emballage, transport, droit de douanes)
• Coûts d’acquisition (coût de la fonction achats, coût du contrôle qualité, frais administratifs…)
• Coûts de mise en œuvre (démarrage, développement…)
• Coûts de possession (Ex : la gestion des stocks)
• Coûts de fonctionnement (coût de l’énergie et des consommables, coût de maintenance intégrant par exemple les coûts de réparation, des pièces détachées, de l’entretien et de formation)
• Coûts de non-qualité (non-conformité aux Cahier des Charges),
• Coûts du risque de retard ou de non-livraison
• Coûts de gestion du fournisseur
• Coûts de fin de vie (traitement des déchets, recyclage)Coûts des externalités et impacts, notamment environnementaux (ex : CO2)

Pour apprécier l’offre mieux-disante, la charte « Relations Fournisseurs & Achats Responsables » indique que les acheteurs s’attachent à prendre en compte :

• L’ensemble des composantes du coût (comme évoqué ci-dessus)
• Les aléas contribuant aux coûts totaux dans la chaine d’approvisionnement, y compris :
  • Les risques liés au traitement des litiges et à lutte contre la corruption ;
  • Les fluctuations de monnaies ;
  • Les risques sociaux, sanitaires et (géo)politiques, non couverts par des assurances ;
  • La fiabilité du service après-vente et des conséquences possibles en termes de pertes d’exploitation et d’impact sur l’image de l’entreprise.
• Dans une vision globale du cycle de vie.